FAUX BILLET

FAUX BILLET

Un faux billet, qui est une atteinte à l’autorité de l’État, est un billet réalisé de manière illégale pour tromper soit l’autorité émettrice : une Banque d’État, soit les collectionneurs dans le cas de pièces de collection.

Selon la jurisprudence, il est inopérant que le faux soit grossier, en effet, il suffit pour que l’infraction de contrefaçon soit constituée qu’il y ait apparence suffisante pour assurer la circulation de la monnaie contrefaite.

L’ancien Code pénal ne fait aucune distinction entre la fabrication et le trafic, il traite d’une infraction unique de « faux monnayage ».

Il est fort probable que l’émission du tout premier billet a vu naître le premier faux. Les premières vignettes n’étaient pas particulièrement protégées par des procédés anti-contrefaçon d’ordre technique. Du papier, de l’encre noire, du temps, du talent et un certain culot pouvait suffire au tout premier faussaire !

L’objectif du faussaire peut être l’appât du gain avec ou sans la prouesse artistique comme Ceslaw Jan Bojarski, qui fut un faussaire qui devient célèbre au milieu du XXème siècle pour avoir contrefait très fidèlement le billet de banque de 100 Nouveaux Francs Bonaparte.

Les faussaires sont immédiatement confrontés au choix du papier avec ou sans filigrane, de l’encre, de la gravure et d’un procédé d’impression de qualité.

Le premier but est de tromper la banque émettrice en échangeant de faux billets au guichet de la banque ou en les utilisant pour des paiements dans le commerce.

20 Francs Noir LA LOI PUNIT LE CONTREFACTEUR

Sur le billet de 20 Francs Noir à l’encre incolore, la légende :
LA LOI PUNIT LE CONTREFACTEUR.

Le faussaire peut aussi appartenir à un réseau dont le but est de vendre en dessous de leur valeur faciale des billets à des revendeurs qui les utiliseront pour leur valeur faciale lors de transactions commerciales.

Initialement, le Code pénal prévoyait la peine de mort pour les contrefacteurs. Ensuite, dès 1832, cette peine se transformera en travaux forcés à perpétuité. Enfin, en 1960, le faussaire ne risquera que la seule réclusion criminelle à perpétuité.

Ces contrefaçons ont leur place dans une collection car, au delà des histoires passionantes qu’elles renferment (L’affaire Gastel, de Poissy ou Giraud de Gâtebourse), elles ont un intérêt historique et numismatique, d’ailleurs, pour certaines, elles ont une valeur supérieure aux billets authentiques : comme le 5 Francs Bleu 1913 (Affaire de Barcelone en 1917), le 50 Francs Racine (Affaire de Valbonne en 1966), le 50 Francs Quentin de La Tour (Affaire de Nice en 1989) ou bien encore le 1000 Francs Minerve et Hercule (Affaire de Saint Tropez en 1949).

Nous citerons Jean-Claude TRICHET, ancien Gouverneur de la Banque de France entre 1993 à 2003, puis président de la Banque Centrale Européenne de 2003 à 2011 : « Il reste que les billets de banque doivent avant tout satisfaire à des impératifs de sécurité pour mériter la confiance du public. A cet égard, une constante sous-tend ces deux siècles de production fiduciaire : la volonté de protéger le papier-monnaie contre les risques de contrefaçon, qui a été à l’origine de chacune des grandes étapes de l’évolution des techniques de fabrication ».

Le faux billet par altération

Au lieu de créer des billets entiers par des procédés chimiques comportant l’imitation ou la reproduction des billets de banque tout d’une pièce, les contrefacteurs enlèvent patiemment à une série de billets un morceau différent jusqu’à ce qu’ils en aient assez pour reconstituer un billet entier, en appliquant les morceaux sur un fond très léger, de cette façon on obtient un billet irréprochable, comme couleurs et dessins ; c’est un billet altéré plutôt que falsifié.

Quant aux billets entamés, certaines déchirures ou traces de brûlures dissimulent l’opération de l’emporte pièce et laissent croire à un accident qui, généralement, ne compromet, pas la valeur du billet.

A propos des faux pour tromper les collectionneurs

Ces billets sont réalisés selon trois perspectives : La première est la création d’imitations de billets fortement cotés donc souvent les plus rares. La seconde comprend les trucages d’un billet authentique pour le faire passer pour un autre, ainsi, le faussaire ajoute une surcharge ou altère chimiquement le billet pour en modifier la bande holographique. Enfin, la dernière, certains faux sont vendus en tant que fac-similés après avoir été simplement réalisé depuis une imprimante moderne à partir d’une image de haute qualité.

Nous ne vendons pas ces billets « pour tromper » le collectionneur qui n’ont aucun intérêt et sont sans valeur marchande.

Découvrez nos faux billets de collection dits « pour servir » :

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