Billet de banque humoristique du Passage des Panoramas

Billet de banque humoristique du Passage des Panoramas

Billet de banque humoristique du Passage des Panoramas

Billet de banque humoristique du Passage des Panoramas

Billet de banque humoristique du Passage des Panoramas

 

Le billet de banque

Ce billet de banque humoristique du passage des Panoramas, en réalité une carte commerciale, rappelle, d’une part, le visuel du billet de 100 Francs Bleu et Rose et, d’autre part sa dimension de 112 mm x 180 mm.

Carte Commerciale du passage des Panoramas

Cette carte identifie l’entreprise de Simon Dick (Inventeur), au début du XXème siècle, qui fabriquait et vendait des ventilateurs (dont un curieux éventail automatique de poche), des appareils électriques, des vaporisateurs en cristal, des becs à alcool, des loupes ou des jouets scientifiques qui étaient réputés dans toute l’Europe.

On peut lire sur le billet la dénomination commerciale sur fond bleu avec l’adresse du passage des Panoramas.

Billet de banque humoristique du Passage des Panoramas

Billet de banque humoristique du passage des Panoramas 105 mm x 170 mm.
Au milieu de haut en bas : « BLAGUES — FARCES — RIGOLADES » à la place de BANQUE DE FRANCE, en dessous, à la place de la valeur en lettre CENT FRANCS, l’indiquation : « CENT FARCES », au lieu de « 100 fr. » sur fond blanc, la mention 100 BLAGUES, au lieu de la date du billet en jour, mois, année figure : « 1001 RIGOLADES ». Et enfin à la place du numéro de contrôle du billet de banque le numéro « 19490 ». Les mentions du Caissier Principal et du Secrétaire Général sont remplacées à leur tour par : « LE CAISSIER et LE TRÉSORIER ».
En bas, sous les filigranes imités le numéro de téléphone « 166-99 » de l’entreprise et au centre, entre deux anges, en remplacement du Commerce et de l’Agriculture sur le billet original, sur fond bleu « S. DICK ⋅17⋅  Passage des Panoramas ».

Le jeton publicitaire du passage des Panoramas
Passage des Panoramas

Jeton publicitaire du passage des Panoramas en aluminium de Simon DICK. Poids : 1.75 grammes | Diamètre Ø 30 mm
Avers : Positionné au centre un visuel de BILLIKEN, le gros nourrisson avec les yeux fermés et un large sourire avec les bras le long du corps. En texte circulaire à l’extérieur : « SI TU ME GARDES JE TE PORTERAI BONHEUR ». En texte circulaire à l’intérieur écrit en anglais : « I SMILE AT YOUR BAD LUCK CAN’T HARM YOU ». En bas centré : « BILLIKEN ».
Revers : « INVENTIONS NOUVELLES » en écriture circulaire. Au centre sur cinq lignes : « S. DICK / 17. PASSAGE DES PANORAMAS / PARIS / DÉPOSÉ ».

Il existe une variété au revers avec comme erreur l’adresse de la boutique STERN qui porte le N°47 du Passage des Panoramas.

Carte postale Passage des Panoramas

Carte postale du Passage des Panoramas

Le passage des Panoramas dans le 2ème arrondissement de Paris.

Édifié en 1799, le passage des Panoramas était très connu au début du XIXème siècle pour ses restaurants, ses parfumeurs à la mode, l’ancien chocolatier Marquis, le graveur Stern et l’ensemble de ses boutiques « haut de gamme » et de luxe, qui étaient protégées de la saleté, de la pluie et de la boue grâce à sa verrière. Dès janvier 1817, le passage des Panoramas était éclairé sur le modèle du procédé au gaz tel qu’il était utilisé à Londres en 1807, puis dès 1885 à l’éclairage électrique.

Le nom « Panoramas » provient des attractions (Prix du ticket : 1 franc 50, visite entre 9h00 et 16h00 en fonction de la luminosité de la journée), jusqu’à trois rotondes au sommet du succès, dont deux à l’entrée sur les grands boulevards, dans lesquelles était reproduite à 360° une peinture panoramique (En 1808 : les villes d’Amsterdam, Boulogne et Naples).

Simon Dick succéda à la Maison Duvelleroy d’évantails anciens qui avait une boutique avec ses ateliers au N°17 du passage des Panoramas.

L’origine du « Passage des Panoramas » ou des machins en « ramas »

L’inventeur du panorama, du nom et de la chose, est un Anglais, Robert Barker, peintre de portraits à Edimbourg. On raconte qu’il avait observé certains jeux de lumière dans une prison où on l’avait enfermé pour dettes. Il conçut le projet d’éclairer de la même manière, c’est-à-dire par un soupirail laissant tomber de haut des rayons lumineux, de grandes peintures qui gagneraient avec cet éclairage un puissant relief.

Aussitôt qu’il fut libéré, il songea à mettre son projet à exécution et prit un brevet d’invention, le 19 juin 1787, dans lequel il appelle le spectacle qu’il avait créé « panorama » ou encore « la nature à coup d’œil », mots français qui se trouvent soulignés dans le texte anglais.

Le premier essai de l’inventeur remonte à l’année 1787, époque où il exposa une vue demi-circulaire de la ville d’Edimbourg. Cinq ans plus tard, il instala dans une rotonde edifiée Leicester square, à Londres, la première peinture circulaire qui porta le nom de panorama (Ce nom se compose de deux mots grecs qui signifient : vue de la totalité). Elle représentait une Vue de Londres. A cette toile, il en substitua une autre sur laquelle il faisait défiler les principaux vaisseaux d’une flotte réunie dans le port de Portsmouth. Le public visita avec empressement ce panorama, où l’attirèrent bientôt de nouvelles œuvres c’étaient des batailles navales remportées sur les Français.

Un jeune Américain qui se trouvait alors à Londres où il étudiait la peinture, ayant surpris le secret de l’éclairage de ce panorama, se décida à importer ce genre de spectacle en France, où il arriva en 1796, et prit de son côté un brevet d’inventeur en janvier 1799. Il se nommait Robert Fulton. C’était le même qui devait se distinguer comme ingénieur-mécanicien et découvrir la navigation à vapeur.

Mais Robert Fulton était pauvre et ne pouvait lui-même exploiter son brevet. Il le céda à un entrepreneur américain James William Thayer, qui fit construire, sur le boulevard Montmartre, côté du théâtre des Variétés, deux rotondes de 17 mètres de diamètre et 7 mètres de hauteur. James William Thayer avait acheté, le 6 mai 1800, pour la somme de 195000 francs, le grand Hôtel de Montmorency dont le jardin s’étendait jusqu’au boulevard Montmartre et s’appelait le Jardin d’Apollon.

Plan du passage des Panoramas au début du XIXème siècle

Plan du passage des Panoramas avant sa création dans le Jardin d’Apollon de l’Hotel de Montmorency (à gauche) et après sa création (à droite).
Les quatres flèches rouges indiquent les deux entrées du passage des Panoramas, l’une depuis les grands boulevards au nord et l’autre depuis la rue Saint Marc au sud. Enfin les deux dernières flèches indiquent l’emplacement de chacune des deux rotondes dans lesquelles étaient peints les fameux Panoramas. L’on peut également apercevoir au crayon le tracé du prolongement de la future rue Vivienne alors Neuve-Vivienne en 1840.

Le passage qui traversait cette propriété et mettait en communication le boulevard Montmartre et la rue Saint-Marc, avant le percement de la rue Vivienne, prit, par suite de la construction de ces deux rotondes, le nom de passage des Panoramas.

Dans l’une des coupoles fut exposée une Vue de Paris prise du sommet des Tuileries. Dans la seconde était représentée l’Evacuation de Toulon par Les Anglais en 1793. Ces grandes toiles, payées chacune 8000 francs aux artistes, peintes par Pierre Prévost, Constant Bourgeois, Denis Fontaine et Jean Mouchet, obtinrent les éloges de l’Institut, qui, en 1800, crut devoir « témoigner sa satisfaction au citoyen James et à ses artistes et les engager à redoubler d’efforts pour oblenir de nouveaux succès, alln de mériter de plus en plus les suffrages des gens instruits et la bienveillance du gouvernement ». Tels furent les deux premiers panoramas que l’on vit à Paris, où ils excitèrent l’enthousiasme des Parisiens.

Les deux rotondes furent détruites en 1831.

En 1827, M. Thayer, propriétaire de l’ancien hôtel de Montmorency, où il a donc construit le passage des Panoramas, a été somme par le préfet de la Seine de livrer, sans indemnité, le terrain nécessaire à l’ouverture d’une nouvelle rue, qui formera le pronlongement de la rue Vivienne jusqu’aux boulevards.

Cette prétention de l’administration était fondée sur une clause du contrat de vente, portant que l’acquéreur (qui depuis a vendu a M. Thayer), sera tenu de souffrir sans indemnité les alignements arrêtés par la commission des travaux publics. M. Thayer fit assigner M. le préfet devant le tribunal civil pour régler ce qui lui était dû. Le tribunal a rejeté l’exception d’incompétence proposée par le préfet, et décidé que la clause dont il s’agissait ne pouvait s’entendre de l’obligation de laisser percer à travers sa propriété une rue large de trente-six pieds ; en conséquence, il nomma trois experts pour faire l’estimation du terrain (environ 250000 francs).

Il obtint finalement son dédommagement après avoir saisi le Conseil d’État.

En 1901, il fut envisagé de détruire le passage des Panoramas pour le remplacer par des maisons de rapport.

La boutique numismatique de la Bourse du collectionneur est installée dans l’ancien Hôtel de Bayonne qui faisait initialement face à la porte monumentale de l’Hôtel de Montmorency.

Entrée monumentale du passage des Panoramas

Entrée monumentale, depuis la rue Saint Marc, du passage des Panoramas face à notre boutique numismatique Bourse du collectionneur.

La plus ancienne image connue de l’intérieur du passage des Panoramas est un estampe en couleurs du début du XIXème siècle attribuée à un des plus célèbre graveur en couleurs : Louis-Philibert Debucourt (1755-1832). Le Musée Carnavalet conserve aussi la même estampe mais moins bien conservée qui nous plonge dans le passage des Panoramas sous le Consulat.

Passage des Panoramas

Passage des Panoramas
L’intérieur du Passage des Panoramas à Paris vers 1806, dans le fond de l’image l’on aperçoit la passerelle d’accès au deuxième panorama.
Cette estampe nous fait revivre la physiognomie de ce très pittoresque « Coin de Paris ». Les élégantes d’alors, drapées en des châles à l’antique, enfouies dans des chapeaux-cabriolets, retroussant des jupes à la grecque sur des mollets bien parisiens, y croisent des élégants en « spencers », en carricks, en manteaux à la « talma », ils sont chaussés de bottes à glands ; et sur leurs têtes s’érigent les hauts bicornes hérités des muscadins de 1795 … plus loin, palpitent les plumets de quelque hussard ou de quelque aide de camp de Bonaparte.
Sous la baie vitrée, des enseignes sont suspendues aux poutres transversales où surplombent des entrées de boutiques ; elles prônent le café, les glaces, les déjeuners à la fourchette de DEHODENQ, ou les primeurs d’un magasin de comestibles, dont une enseigne, peinte par quelque Carle Vernet de l’époque, représente « un gros monsieur dévorant un poulet », cela s’appelle « AU PETIT GOURMAND », concurrence effrontée du « GOURMAND » des galeries du Palais-Royal.
Des parapluies en tôle servent d’enseigne à une marchande à la toilette, chez qui s’empilent les chapeaux à plumes, les châles ternaux et les robes usagées … par-ci par-là, des barils d’huîtres, des ananas, des volailles mi-plumées, nous démontrent que le Passage des Panoramas était séjour d’élection pour les femmes et les gourmands, ce qui constitue déjà un public d’élite ; aussi le pâtissier Félix y débitait ses appétissantes brioches et Marquis, le célèbre Marquis, parfumait déjà les galeries du relent de ses chocolats savoureux.
Mais les curieux, les amoureux d’art y trouvaient aussi leur compte ; un peu plus loin : au N°7 et 8 du passage des Panoramas, un nom s’étale sur une enseigne, celui de M. V. SUSSE qui vendait « l’article de Paris », c’est à dire les mille riens charmants dont la création, la décoration, le galbe participent de l’ingéniosité, du goût, de l’esprit parisien : articles de fantaisie, tabletterie fine, corbeilles de mariage et de baptême, agendas et souvenir, éventails, flacons et bonbonnières, bourses, portes-cartes, jeux de société ou jouets mécaniques.

Le seul local du Passage des Panoramas qui subsiste encore aujourd’hui, et dont la décoration intérieure n’a pas été modifiée depuis presque deux siècles, est celui du monument historique STERN situé au N°47 du passage des Panoramas à Paris 2ème.

Passage des Panoramas - Monument historique STERN

Passage des Panoramas – Monument historique Boutique STERN
Cette photo en noir et blanc est une image historique du Passage des Panoramas à Paris, dans le 2ème arrondissement. On peut y voir deux hommes vêtus de manteaux et de chapeaux typiques de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle. Ils se tiennent devant la boutique avec le nom « STERN » clairement visible au-dessus de la vitrine. Le passage lui-même est couvert, comme le montrent les verrières qui laissent pénétrer la lumière du jour, et est bordé de boutiques des deux côtés, avec des enseignes et des affichages qui attirent l’attention. La présence de ces éléments ainsi que le style vestimentaire des personnes suggèrent une époque révolue où les passages couverts étaient des centres commerçants importants dans la vie parisienne.
En ce qui concerne la boutique STERN, et d’après la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites du 24 mars 2009 : « Cette boutique est un joyaux dont le décor est resté très authentique. La théâtralité de sa mise en scène témoigne de l’histoire du goût du XIXe siècle siècle. L’art du décorateur a été de créer un décor du XIXe siècle à partir d’éléments traditionnels dont certains sont authentiquement Renaissance. Les boiseries sont principalement du XIXe siècle mais certains éléments originaux du XVIe siècle ont été insérés. De la même façon des vitraux helvétique du XVIe siècle siècle ont été inclus dans la vitrerie contemporaine. Les cuirs de Cordoue qui recouvre les murs sont aussi une spécialité de l’époque. Le mélange des genres est parfaitement orchestré : un jeu de miroirs donne un effet de trompe-l’œil et ouvre la perspective entre cuirs, glaces et ouvertures ».

Le rangement des billets de banque

Les billets de banque se rangent dans un album pour classer les billets de type petit format ou un album de rangement de grande taille.

Album pour billets

Album pour billets

La valeur des billets de banque

Pour connaître la valeur des billets de banque français découvrez le catalogue de cotes : « La cote des billets de la Banque de France et du Trésor ».

La cote des billets de la Banque de France et du Trésor

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