Collectionner les timbres-poste

Collectionner les timbres-poste

Collectionner les timbres-poste

Collectionner les timbres-poste

COLLECTIONNER LES TIMBRES-POSTE

Toute Collection est une œuvre personnelle que chacun marque de son originalité, de son goût ou de sa fantaisie aussi bien dans sa conception que dans sa réalisation.

Aussi, ne saurait-il être question de fixer des règles impératives rigides en ce qui concerne l’orientation que le collectionneur entend lui donner. Il n’existe pas deux collections rigoureusement semblables, car chacune est marquée d’un cachet personnel.

Toutefois, certains détails pratiques d’exécution qui relèvent du point de vue purement technique sont des vérités premières ne souffrant pas l’interprétation. Tout collectionneur doit les connaître s’il veut constituer un ensemble cohérent, assurer à cet ensemble une belle présentation favorisant sa mise en valeur. Il doit savoir ce qu’il faut faire et comment il doit le faire pour garantir la conservation de ses timbres.

Ces détails, parfois infimes, sont cependant essentiels et leur connaissance évite les tâtonnements et les fausses manœuvres. Ils sont le plus souvent axés sur la nécessité d’apporter un soin méticuleux à la manipulation des timbres : il semble oiseux de dire que les timbres sont en papier et non en acier. Et cependant, il est bon de s’en souvenir en toutes circonstances.

On naît collectionneur, dit-on. On devient philatéliste. Par l’application des conseils qui suivent, cet acheminement se fera insensiblement mais sûrement.

POURQUOI COLLECTIONNER LES TIMBRES-POSTE ?

C’est un lieu commun de dire que pour être heureux il nous faut une marotte, une diversion à notre activité habituelle, un divertissement récréatif, une occupation dont l’utilité n’apparaisse pas évidente, un motif de nous intéresser ou de nous passionner, un véritable violon d’Ingres.

En plus de cette joie de l’évasion, toute collection nous en procure bien d’autres : celle de ranger, de classer et surtout celle de la recherche de ce qui manque, toujours accompagnée de la fascination qu’exerce l’objet rare, de l’espoir de sa découverte et parfois de l’enthousiasme de sa trouvaille.

Si la collection de timbres-poste jouit actuellement d’une vogue qui la fait considérer comme la plus populaire de toutes, c’est qu’en plus de ces plaisirs, elle présente sur les autres des avantages considérables.

Elle est facile, car elle ne demande aucune connaissance particulière et n’importe qui peut l’entreprendre.
Elle est à la portée de toutes les bourses et peut être commencée avec des moyens infimes.
Elle est peu encombrante.
Elle représente une valeur aisément négociable, dans tous pays car les amateurs de timbres sont légion.

De plus, elle offre certains avantages accessoires qui ne sont pas négligeables : Elle est instructive dans tous les domaines. Par elle, nous faisons une ample moisson de connaissances nouvelles, car elle constitue la meilleure des encyclopédies en images et en couleurs. Le timbre nous raconte toute l’histoire de l’humanité depuis l’âge des cavernes jusqu’à notre époque atomique. C’est un résumé de l’espace et du temps. Tout s’y trouve représenté : les idées, les rêves, les vertus, les conquêtes de l’esprit, du cœur, du laboratoire et de l’épée. On a dit qu’il était une « fenêtre ouverte sur le monde ». C’est mieux, c’est le miroir même du monde. Il glorifie, immortalise ou ridiculise. Il nous raconte la légende et fixe l’Histoire.

Timbre français Jacques Cartier

Timbre français
Jacques Cartier
Emis en 1934

Timbre français La Pérouse

Timbre français
La Pérouse
Emis en 1942

Il procède à un véritable inventaire de tous les grands événements politiques et militaires, de tous les personnages célèbres que tous les pays se jettent à la tête comme des défis et des preuves de la supériorité de leur culture. En particulier, il nous apprend la part prise par la France dans la découverte et l’exploration de notre planète. C’est Jacques Cartier et les « quelques arpents de neige » du Canada, Bougainville, Dumont d’Urville, La Pérouse, Caillé, Faidherbe, Savorgnan de Brazza. Il nous donne ainsi des motifs d’aimer notre passé et notre pays.

La Collection de timbres nous apprend la géographie et, à nos yeux prêts à s’émerveiller, elle découvre l’univers. Elle nous apprend les Sciences, toutes les sciences. Ce timbre grec, émis récemment en l’honneur, de Pythagore, avec son illustration imagée du « Pont aux Anes » n’est-il pas un joli exemple ?

Timbre relatif aux sciences

Timbre relatif aux sciences
Le Pont aux Anes Les 25 cases du damier construit sur le grand côté sont le total des 16 et 9 des deux autres.
Le carré de l’hypoténuse
Est égal, si je ne m’abuse,
A la somme des deux carrés
Construits sur les autres côtés.
Pythagore.

Elle a un caractère pédagogique, car les faits viennent se classer un à un et sont mieux retenus.

Son caractère éducatif est immense, car le classement des timbres développe les plus belles qualités : l’ordre, la méthode, le goût, l’initiative, la patience, la persévérance, le sens de l’observation et même le sens artistique, en nous apprenant l’harmonie des couleurs. Car les timbres ne sont pas seulement des documents humains, mais souvent de petites œuvres d’art.

Ces jolies vignettes, véritables galères accourues de tous les continents, ont le charme mystérieux des grands voyageurs et nous entraînent avec elles dans les pays du rêve.

A L’ATTENTION DES PARENTS DES JEUNES COLLECTIONNEURS

Quand on parle des enfants, on pense aussitôt au jeu. On ne conçoit pas un enfant sans jouets. Il désire que le Père Noël lui apporte des jouets. Et pour sa fête, vous lui offrez des jouets. Pour voir ses yeux s’illuminer, il suffit de le conduire au rayon des jouets et il y resterait des heures à les admirer. Le jeu, c’est sa vie même.

Il y a quelques années à peine, son plaisir a été matérialisé par un jeu de constructions et il a passé des journées entières à superposer ou juxtaposer des bouts de bois de toutes les formes et de grandeurs diverses pour édifier des palais précaires ornés des splendeurs de ses rêves. Un peu plus tard, son « Meccano » l’a passionné. Il a bâti, il a construit, assemblant à sa manière, les différentes pièces.

Ce goût de constructeur s’est ancré en lui … Et il veut aujourd’hui collectionner les timbres-poste. C’est dans l’ordre des choses : une collection est aussi un très joli jeu de construction.

• Ne le contrariez pas

Il se distraira et en retirera un profit extraordinaire, car :
– Son attention se développera et sa curiosité s’aiguisera.
– Son goût pour tout ce qui est beau, propre et net s’affirmera.
Il sera propre avec lui-même et soigné dans sa mise, tout comme il est soigneux pour ses timbres.

Il s’instruira en s’amusant. L’instruction par la joie, n’est-ce pas le fin du fin de la pédagogie ? Il apprendra l’Histoire, la Géographie, les Sciences Naturelles en jouant. Un Inspecteur d’Académie nous disait récemment qu’un élève ayant collectionné les timbres valait, aux examens, un ou deux points de plus que son camarade non collectionneur. N’est-ce pas le meilleur éloge et la preuve de l’efficacité de cette instruction par les timbres ?

• Encouragez donc les enfants à faire collection.

Intéressez-vous à ce qu’ils font. Aidez-les de vos conseils.
Ne croyez pas surtout que cette initiation soit très onéreuse.

JEUNES COLLECTIONNEURS, COMMENT DÉBUTER ?

Le principe fondamental de toute collection : être soigneux

Tel est le premier Commandement du collectionneur de timbres : soin dans leur manipulation, soin dans leur toilette, soin dans leur conservation.

• Pourquoi ?

Parce qu’une Collection, digne de ce nom, ne doit pas être un ramassis de morceaux de timbres plus ou moins sales, écornés, déchirés, froissés ou pliés.

Parce que le plaisir qu’elle procure dépend, pour une grande part, de leur beauté.

• Il faut donc :

  • S’astreindre à ne les toucher et manipuler qu’avec une pince.
  • Éviter absolument toute cause de meurtrissure : mise en vrac dans la poche ou dans des boîtes où ils risquent de s’écorner, et même entre les pages d’un carnet d’où ils peuvent glisser.

Le matériel de première urgence comprend donc : une pince et un classeur.

La meilleure présentation des timbres, c’est l’album. Pour débuter, cet album doit permettre de mettre les timbres de tous pays. Donc, se procurer un album du monde. De préférence, avec cases imprimées, servant de guide, sans nécessiter au début l’emploi d’un catalogue de tous les pays.

Les timbres se fixent dans l’album au moyen de charnières.

Les timbres neufs se collectionnent avec leur gomme ; les timbres oblitérés, après avoir été débarrassés de tout fragment de papier.

Tout cela nécessite du soin.

Dans le développement de cet article, on tronvera des détails pour décoller correctement les timbres de leurs enveloppes et pour fixer le timbre dans l’album.

AVEC QUOI COLLECTIONNER ?

Le matériel indispensable à l’équipement du collectionneur de timbres

Nous avons déjà indiqué à nos jeunes collectionneurs qu’un petit matériel leur était indispensable et qu’il leur fallait au moins une pince, un classeur, un album et un paquet de charnières. Ces divers accessoires sont vendus soit séparément, soit ensemble sous la forme de « nécessaire philatélique » par les négociants en timbres-poste.

Lorsque vous aurez épuisé les quelques sources d’approvisionnement dont vous disposez : vieux albums, cartes postales, correspondances anciennes ou modernes, échanges, etc., il deviendra votre conseiller pour la fourniture des timbres.

Voici le rôle de ces divers accessoires et quelques conseils pour leur utilisation.

I. LA PINCE PHILATÉLIQUE
Pince à timbres

Pince à timbres

« Dieu créa l’homme avec dix doigts. Le Dieu des Philatélistes lui en octroya deux de plus en créant la pince à timbres.« 

Pince philatelique pour timbres

Pince philatélique pour timbres
À gauche : « Timbre en danger »
À droite : « timbre sauvé »

Le timbre est un morceau de papier extrêmement fragile. Une dent est vite pliée et le contact renouvelé des doigts plus ou moins humides risque de le tacher ou de le ternir.

Il faut respecter l’intégrité du Timbre ainsi que sa fraîcheur. La pince est pour le collectionneur ce qu’est le bistouri pour le chirurgien. C’est l’outil indispensable pour la manipulation. Il s’agit d’une pince spéciale fabriquée pour cet usage et la pince à épiler ne saurait la remplacer. Les extrémités de la pince philatélique sont plates et la pression de ses branches s’exerce sur une grande surface et non sur un biseau effilé. Elle n’occasionne ainsi aucune meurtrissure au timbre.

Parmi celles qui vous seront présentées, choisissez-en une dont l’élasticité soit assez douce pour ne pas fatiguer votre main au cours d’un emploi prolongé.

Conservez votre pince en bon état :
Elle ferait toujours un mauvais tournevis.
Essuyez-la soigneusement avant de vous en servir : Elle peut avoir été souillée par mégarde. De petits étuis en cuir ou simili la protègeront. N’oubliez pas que le chirurgien aseptise toujours son bistouri avant l’opération.

Vous éprouverez quelques difficultés au début. Vous pesterez peut-être, lui préférant incontestablement vos… pinces naturelles. Insistez, persévérez. Au bout de quelques jours, vous ne saurez plus vous en passer, car elle sera devenue le prolongement naturel de votre main, votre sixième doigt fourchu.

II. LES CLASSEURS DE TIMBRES

Les classeurs sont destinés à recueillir provisoirement les timbres avant leur examen d’identification et leur mise en place dans l’album.

Album timbres ouatiné

Album timbres ouatiné

Ils se présentent sous la forme de livres cartonnés renfermant des feuilles de papier très fort ou de carton, sur lesquelles des bandelettes de papier cristal, de cellophane, de toile ou de carton, sont collées dans leur partie inférieure et dans le sens de la largeur. Vous trouverez une large gamme d’albums et de classeurs de tous les formats pour ranger les timbres.

Nous vous conseillons de vous procurer :
– Un classeur, dans lequel vous placerez les timbres que vous venez de vous procurer ou que vous voulez échanger. Vous glisserez ce classeur dans la poche extérieure de votre veston, la transpiration risquant
éventuellement de coller tous les timbres entre eux si vous utilisiez la poche intérieure.

– Un ou plusieurs classeurs de stock, plus importants, notamment à 64 pages, qui vous serviront surtout de logement pour vos doubles ou vos réserves.

« Ne soyez ni nerveux ni pressés en plaçant
vos timbres dans votre classeur »

Pour mettre un timbre dans le classeur, le saisir avec la pince en plein milieu pour l’empêcher de pivoter, appuyez fortement avec un doigt au-dessus de la bande et au milieu du classeur (vous assurez ainsi un faible écartement de celle-ci). Introduire le timbre dans la fente ainsi formée en le présentant par un des angles inférieurs et en évitant d’accrocher les dents. Si la bande est inoccupée, le placer d’abord au milieu de la bande, où son introduction est le plus facile et le faire glisser à sa place. S’il s’agit de timbres neufs, songez à leur gomme. Mettez-les de préférence les uns à côté des autres et non les uns sur les autres.

Ouvrez et fermez le classeur sans brusquerie, tout déplacement d’air intempestif risquant de déplacer les timbres.

Pour feuilleter votre classeur, maintenez la feuille intermédiaire de papier cristal bien appliquée sur son feuillet de droite et tournez les deux pièces ensemble. Vous éviterez ainsi des déplacements de timbres provoqués par le gondolage du papier cristal dont le bord risque d’accrocher certaines dents. Vous éviterez aussi le pli de cette feuille qui n’assurerait plus dans la partie pliée la protection des deux pages voisines risquant ainsi de produire un enchevêtrement des dents des timbres de l’une et de l’autre feuille.

Au moment de la fermeture d’un classeur, la feuille intermédiaire de papier cristal, mal appliquée sur la feuille de droite, risque d’accrocher les dentelures des timbres de la page de gauche. Pour éviter les déplacements de timbres ou les détériorations qui peuvent en résulter, disposer les timbres de cette page de gauche, en commençant par la droite. Les dentelures n’apparaîtront alors que sur la partie gauche des timbres, sans risque d’accrochage.

III.LES CHARNIÈRES
Charnières pour timbres

Charnières pour timbres

Les charnières sont nées le jour où le collectionneur s’est aperçu que le timbre collé en plein sur un album, avec de la gomme arabique, comme le pratiquaient nos grands-pères, était un timbre destiné à mourir. Il ne pouvait plus être détaché de cet album sans détérioration sérieuse.

La charnière, petit rectangle de papier transparent et gommé d’un seul côté, interposé entre le timbre et l’album, remplit effectivement le rôle de toute charnière, c’est-à-dire d’organe constitué par deux parties assemblées sur un axe, une de ses parties étant mobile autour de cet axe.

Leur adhérence est suffisante pour que le timbre reste en place et elles permettent son retournement pour un examen de son verso, si elles sont placées correctement. Nous verrons plus loin le soin qu’il convient d’apporter à cette mise en place.

IV. L’ALBUM DE TIMBRES

L’album est le cadre, l’écrin dans lequel vous mettrez vos bijoux en relief pour mieux les admirer (ou les faire admirer). Comme vous aimez les belles choses et que vous l’aurez souvent sous les yeux, son aspect ne devra jamais vous décevoir. Vous le choisirez donc le plus beau possible, sacrifiant au besoin d’autres dépenses prévues. Vous pourrez ainsi réaliser une présentation impeccable de vos timbres et la satisfaction que vous en éprouverez vous fera vite oublier son prix d’achat.

Sa reliure devra être de préférence démontable, pour permettre l’addition de nouveaux feuillets.

Son format sera suffisamment grand pour assurer la mise en place de séries complètes sur la même feuille. Les feuilles seront en papier assez fort, de bonne qualité et séparées par des feuilles de papier cristal.

Il existe une gamme infinie d’albums, du plus simple au plus luxueux, de la reliure en toile péga au modèle pleine peau, plats ouatinés, filets intérieurs en or fin. Mais en ce qui concerne la reliure, les éditeurs se sont à peu près définitivement arrêtés à deux genres : la reliure à vis, ou à tiges, dans laquelle les feuilles sont maintenues par de gros rivets filetés intérieurement qui s’engagent dans des perforations pratiquées d’avance dans les feuilles. Ces feuilles se présentent sous, deux formes :

Avec cases imprimées : Chaque case indique le timbre qui doit l’occuper et peut servir par conséquent comme guide. La disposition de ces cases ayant fait l’objet d’une étude soignée de la part de l’éditeur, la présentation des feuilles garnies est harmonieuse et agréable à regarder. Tous les ans – pour les albums spécialisés – il est possible d’y ajouter des feuilles complémentaires renfermant les cases des timbres émis dans l’année.

⇒ Avec des feuilles mobiles noires pour des classeurs spécialement étudiés : on peut alors disposer les timbres selon sa fantaisie et son propre goût personnel, mais le choix des bandes (1 bande, 2 bandes, 3 bandes, 4 bandes, 5 bandes, 6 bandes et 7 bandes) demande beaucoup de soin si les timbres sont de format différent.

SOINS A APPORTER A UN ALBUM

L’ouvrir toujours bien à plat.
• Tourner ses pages en même temps que leur feuillet de papier
cristal, maintenu bien appliqué sur sa feuille. Vous évitez
ainsi le risque de pli des timbres.
Aérez votre album de temps en temps en le feuilletant.
Vérifiez, en les soulevant avec la pince que vos timbres
neufs ne se collent pas.
Conservez votre album en le mettant debout, comme un
livre, et non à plat, de manière qu’une pression prolongée
ne risque pas de décalquer les couleurs fragiles sur la feuille
de papier cristal.
Conservez-le dans un endroit sec, l’humidité risquant de
coller les timbres neufs ou de les piquer de rouille.
Utilisez des étuis cartonnés, formant gaine et empêchant
la poussière de pénétrer ou de faner le bord des feuilles.

V. LE CATALOGUE DE TIMBRES

L’identification d’un timbre est la détermination de son pays d’origine, de la date de son émission, de la place qu’il occupe dans une série, et celle qu’il faut lui donner dans l’album.

Or, il existe actuellement, de par le monde, quelque 800000 timbres différents. Le cerveau le mieux organisé ne saurait connaître les caractéristiques de chacun. Un catalogue est nécessaire. C’est le caniche de l’aveugle ou la boussole du navigateur. C’est en premier lieu un dictionnaire de tous les timbres existants. C’est aussi un véritable annuaire donnant pour chacun d’eux son identité composée :
• d’un état-civil : nationalité, date de naissance (c’est-à-dire date d’émission) ;
• de son signalement : dessin du sujet représenté, numéro matricule qui lui est affecté.
• de ses signes particuliers : couleur et nuance, papier, valeur, dentelure, filigrane, genre de fabrication.

Catalogue de timbres Yvert et Tellier 2022

Catalogue de timbres Yvert et Tellier 2022
Sur la valeur des timbres français

Le catalogue des timbres du monde entier est appelé catalogue général. Les plus connus par pays sont, pour la cote des timbres français : le catalogue YVERT & TELLIER en France, le catalogue MICHEL en Allemagne, le GIBBONS en Grande-Bretagne ou bien encore le SCOTT aux U.S.A.

Il est incontestable que l’on ne réunira jamais tous les timbres existants : une vie entière n’y suffirait pas et nulle fortune ne le permettrait. Mais on saura limiter ses désirs selon ses moyens, d’après les principes exposés plus loin.

Comme les collectionneurs apportent en général une attention particulière aux timbres de leur propre pays, du fait de la facilité plus grande de se les procurer, des catalogues spécialisés se rapportent exclusivement aux timbres d’un pays déterminé.

Une nouvelle édition de ces différents catalogues paraît tous les ans, en septembre, commencement de l’année philatélique. Cette édition diffère de la précédente par l’addition des émissions parues depuis la dernière et par la modification éventuelle des cotes des timbres. Il est à noter que de tous les objets de collection, les timbres sont les seuls à bénéficier d’un tel privilège. En effet, le catalogue sur la valeur des monnaies françaises, que ce soit le GADOURY ou LE FRANC parait tous les deux ans, la cote des billets comme le répertoire des plaques de muselets du champagne paraissent pour leur part environ tous les trois ans.

Qu’est-ce que la cote ?

Pour chaque timbre neuf ou oblitéré, le catalogue indique une cote consentie par l’éditeur. La fixation de la cote par l’éditeur est déterminée par l’offre et la demande enregistrées pour un timbre, au cours de l’année, qui se traduit, dans une certaine mesure par les fluctuations de stock.

Eventuellement, il est tenu compte de l’incidence des changes. Certains prétendent que cette cote est arbitraire, que l’éditeur possédant peu de timbres dans son stock est tenté de l’abaisser pour s’en procurer à meilleur compte et qu’il l’augmentera au contraire quand son stock sera important. Ils oublient qu’il n’a pas le monopole de la vente et de la fixation des prix. Il y a d’autres catalogues et la concurrence joue.

S’il se prêtait à une telle manœuvre, dans le premier cas, il épuiserait vite son stock, devant l’afflux des demandes qu’il devrait satisfaire, et dans le second, les prix étant trop élevés, sa clientèle s’adresserait à ses concurrents. Il faut bien noter qu’avec l’aide de la cote, le collectionneur pourra de ce fait estimer à peu de chose près, la valeur d’un timbre, sa cote constituant un élément de base.

Le classement des timbres dans le catalogue.

L’éditeur indique en tête de son ouvrage la méthode utilisée pour classer les timbres qui y figurent. Jusqu’à ces dernières années, il était employé la méthode dite chronologique.
En fait, ce classement dit « chronologique » s’accommode de la chronologie « à sa façon ». Mais « charbonnier est maître chez lui » et l’éditeur peut avoir ses raisons particulières pour présenter son catalogue d’une certaine manière plutôt que d’une autre.

Aussi la querelle des catalogues, véritable guerre des Anciens et des Modernes, divise-t-elle le monde des collectionneurs, violents détracteurs ou farouches partisans d’une méthode ou de l’autre du fait de la perturbation apportée dans un classement déjà établi dans une ancienne collection ou de la facilité de la recherche dans le catalogue.

Quel que soit le catalogue que vous employez, il est toujours indispensable de lire attentivement la clef du catalogue utilisé qui figure dans ses premières pages ; elle vous facilitera vos recherches de classement.

VI. LA LOUPE PHILATÉLIQUE

La loupe rend les plus grands services au collectionneur.

Loupe numismatique avec led et uv

Loupe numismatique et philatélique avec led et UV avec un grossissement x 10 et une lentille de 17 mm.

Elle lui permet en effet de découvrir de nombreux détails, parfois difficiles à repérer à l’œil nu, qui différencient certains timbres se présentant sous un aspect semblable (Exemple : nos types Sage, nos 25 centimes Cérès ou Semeuse ou nos 3 francs Cathédrale de Reims).

La loupe aide aussi dans la découverte de certaines anomalies, erreurs, retouches ou variétés susceptibles de donner au timbre une importante plus-value. Elle décèle les défauts qui déprécient et facilite la détermination du procédé d’impression.

Votre loupe doit être une loupe de bureau, assez grande pour voir d’un seul coup l’ensemble du timbre. On se contentera au début de sa collection d’une loupe de qualité moyenne d’un grossissement quatre qui grossisse sans déformer.

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