Album pour capsules champagne

Album pour capsules champagne

COMMENT NAIT UNE CAPSULE DE CHAMPAGNE ?

La première capsule de champagne fut réalisée en 1881

Un intéressant témoignage des années 30

La fabrication du Champagne s’est bien compliquée depuis dom Pérignon. De l’épluchage, qui se fait grain à grain, jusqu’au rebouchage mécanique, il y a toute une série de manipulations intermédiaires qui exigent, réunies chez le même individu, des connaissances techniques approfondies et une savante expérience de gourmet.

Pressurage, fermentation, clarification du moût et soutirage, effectués, c’est dans l’art du mélange que se révèlent les qualités transcendantes des vignerons et des cavistes.

Chaque village a son cru. La différence d’arôme tient, on le sait, autant à la composition de la terre, à son travail et à son exposition, qu’au plant lui-même.

Le vin du Mesnil n’est ni celui de Vertus, ni celui d’Ay. Un Champenois moyen ne s’y trompe pas. Humant et dégustant, les yeux mi-clos, la main refermée sur le verre, il vous dit sans jamais se tromper : « C’est du Vertus de 1923… C’est du Mesnil de 1927 ».

Passons sur le collage

Vient l’été et la mise en bouteilles. Pour avoir une idée précise du travail qui reste à effectuer, il faut se transporter par la pensée dans quelqu’une de ces immenses caves qui étendent leurs ramifications autour de l’avenue de Champagne, à Epernay. Il y a, là, des kilomètres et des kilomètres de galeries le long desquelles des millions de bouteilles subissent les ultimes préparations.

Ces caves appartiennent au grand commerce, mais on en rencontre aussi d’immenses à Ay. Une coopérative de production, notamment, y est fort bien installée.

Le vin arrive en fûts. On le déverse dans les « cuves », sortes de parallélépipèdes accolés les uns aux autres et dont chacun contient au moins deux cents hectolitres. Il subit alors cette préparation délicate qui est la conséquence de la découverte de dom Pérignon : une quantité, très exactement déterminée, de sucre de canne de premier choix est ajoutée sous forme de liqueur au vin qui va se remettre en fermentation. C’est cette nouvelle fermentation, déterminée par l’apport du sucre, qui produira l’acide carbonique et la mousse. S’il y en a trop, les bouteilles casseront, bien qu’elles aient été établies en vue de résister à une pression formidable. S’il n’y en a pas assez, le Champagne est raté.

Le tirage s’effectue ensuite à l’aide d’appareils simples, d’un fonctionnement rapide qui remplissent automatiquement les bouteilles, les bouchent et les agrafent.

Voici donc le vin tiré. Il n’est pas encore temps de le boire.

Il faut d’abord que la mousse « prenne », que le dépôt, résultat de la fermentation, s’agglomère et se rassemble sue la paroi de la bouteille.

Cela nécessite un travail particulièrement délicat. Le vin est mis « sur pointe », c’est-à-dire le bouchon en bas, la bouteille inclinée. Chaque jour l’opérateur remue les bouteilles en les tournant légèrement et en les redressant progressivement.

Travail de patience, qui peut durer plusieurs mois, car le vin doit être d’une limpidité parfaite, et il ne peut en être ainsi que lorsque tout le dépôt est enfin rassemblé sur le bouchon.

Dernière opération délicate et qui requiert de la dextérité. Il faut expulser du doigt le liquide dans lequel on a trouvé le dépôt. C’est ce qu’on appelle le dégorgement.

On introduit ensuite dans la bouteille, en compensation du Champagne perdu une quantité plus ou moins grande de « liqueur » suivant qu’on veut livrer du Champagne doux, demi-sec ou extra-dry.

Il ne reste plus alors qu’à garnir les bouteilles d’un bouchon de grande qualité, à la revêtir de son Casque d’Or — que l’on appelle aujourd’hui capsule de champagne — et à l’emballer. A ce moment, le vin a déjà plusieurs années d’existence.

Avec un matériel moins perfectionné, encore que celui des coopératives d’Ay et du Mesnil soit des plus perfectionnés, mais peut-être en surveillant plus minutieusement les différentes étapes de la champagnisation, le Vigneron peut tout aussi bien mener ce travail à bonne fin.

Il me reste à dire quelques mots de la « bouchonnerie », qui se trouve sous la capsule de champagne, cette industrie annexe. Ce sera seulement pour évoquer, à côté du travail pénible des cavistes qui sont pris toute la journée dans l’odeur de la fermentation et dans les courants d’air glacés, celui d’ouvrières ployées sur un labeur malsain dans les minuscules poussières de liège qui volettent autour de leurs machines. C’est une industrie sur laquelle le contrôle du travail déviait s’exercer plus étroitement !

Car si le commerce du vin de Champagne enrichit ceux qui ont su s’en attribuer le monopole, il s’en faut de beaucoup que leur sort bienheureux se confonde avec celui des exploités sans cesse plus nombreux qui’ édifient leur fortune.

L’album pour ranger les capsules de champagne

Pour le rangement des plaques de muselets de champagne, il existe de nombreux matériels de classement, comme les classeurs ou les albums, dont notamment : l’ « Album capsules champagne ».

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