Le billet de banque français de 25 Francs Type 1870

Le billet de banque français de 25 Francs Type 1870

Pochettes individuelles pour billet

Pochettes individuelles pour billet

Le billet de banque français de 25 Francs Type 1870

Le billet de banque français de 25 Francs Type 1870 a été créé du 16 août 1870 au 17 novembre 1870. Ce billet de la Banque de France, dont le visuel est l’œuvre de Camille CHAZAL et la gravure de Charles MAURAND, a été mis en circulation le 1er septembre 1870.

Dès le 14 janvier 1873, les billets de banque de 25 Francs « Paris » et celui de 25 Francs « Clermont-Ferrand » seront retirées de la circulation.

Aujourd’hui, pour la majorité de ces billets du XIXème siècle, leurs valeurs sont comprises entre 2000 euros et 10000 euros en fonction de leur qualité.

L’exemplaire pour Paris est le plus coté des deux types, et en ce qui concerne le billet de Clermont-Ferrand, il existe surtout des faux d’époque sur le marché.

Mais transportons-nous sans attendre au XIXème siècle pendant l’été 1870 …

Les billets de banque

La guerre vient de faire établir le cours forcé des billets de banque, en même temps que pour faciliter les transactions, on a décrété la création de billets de 25 francs. C’est une trop bonne occasion de vous parler de ces charmants petits chiffons de papier, cent fois plus doux et plus précieux que les billets les plus tendres de la femme la plus aimée !

Partant même de ce point de vue, il y en aurait long à dire sur le culte du billet de banque : son influence, sa destinée, sa supériorité sur tous les autres billets, depuis le billet doux qui peut conduire au billet de mariage, jusqu’au billet à ordre qui amène souvent un billet d’huissier…  Mais les collectionneurs des petits papiers de la Banque de France, aussi bien que ceux qui leur font incessamment une chasse infructueuse, ne prêteraient peut-être qu’une attention médiocre à ces considérations philosophiques ; aussi, allons-nous voir d’abord comment se confectionnent ces petits chiffons, objets de tant de convoitise, avant d’arriver aux billets de 25 francs qui, dans quelques jours, se trouveront dans toutes les mains.

La confection du billet de banque

La première opération qui ouvre la série est la gravure : la gravure du billet de banque est confiée à un artiste éminent, qui fait son travail dans un local dépendant de la Banque de France à Paris, où il est, pour ainsi dire, gardé à vue. Le sujet destiné à la gravure est peint d’abord en un immense tableau, puis réduit par la photographie, avant d’être confié au burin. Le papier est fabriqué par la papeterie du Marais ; la pâte se fait et le vélin s’obtient devant un commissaire spécial qui compte les feuilles, emporte les planches représentant le filigrane et donne quittance. Ce papier est composé de deux feuilles superposées, de pâtes différentes ; la face interne est de chiffon pur ; l’externe, de pâte verte, c’est-à-dire obtenue directement de chanvre vierge et, par conséquent, très résistante, malgré son extrême minceur. Les filigranes ont trois tons distincts : gris, blanc, ombré.

L’impression et le numérotage du billet de banque

L’impression a lieu dans l’enceinte même de la Banque, par le moyen d’une presse à bas. On glace les billets avec un vernis particulier destiné à empêcher toute tentative de report sur pierre. Le même vernis frotté sur un billet, enlève les retouches frauduleuses.

Voici maintenant quel est le système de numérotage des billets. Depuis 1815, les billets de banque s’émettaient suivant l’ordre alphabétique ; d’abord A – 1 jusqu’à 999999, et ainsi de suite, quelle que soit la valeur que le billet représente. Quand on aura épuisé le Z, on prendra la marque A à rebours, en mettant le numéro avant la lettre, 1 – A, par exemple, ce qui constitue un alphabet nouveau, suffisant pour un demi-siècle.

Les billets de banque « BLEU »

En 1863, la Banque de France a mis en circulation de nouveaux billets perfectionnés, imprimés en bleu ; ils portent deux images distinctes l’une au recto, l’autre au verso. Les précédents billets avaient une vignette uniforme ; les deux faces correspondaient exactement, comme si la première impression eût traversé le papier ; les contrefacteurs seuls connaissaient le mystère des deux impressions. C’est depuis 1814 que les billets de banque ont été entièrement renouvelés. A ce moment d’invasion étrangère, et dans la crainte que les ennemis ne fabriquassent eux-mêmes des valeurs, les anciennes planches furent brisées. Les modèles établis ont subi, depuis lors, diverses variations. M. Delarue, expert lithographe, possède la seule collection de billets de banque qui existe, et à laquelle se trouve joint l’album des contrefaçons, curieux spécimens dus à des artistes ingénieux dont on a récompensé le talent par les galères.

Les billets de banque abimés et remplacés

Quand les billets de banque sont lacérés, souillés, on les brûle et on les remplace par d’autres, qui prennent un numéro nouveau à la suite de l’alphabet commencé. Cette opération se fait en présence des censeurs de la banque, et procès-verbal en est dressé. On a brûlé, comme lacérés, en 1861, pour 299.427.300 francs de billets, c’est-à-dire 421.026 billets de moins que l’année précédente ; cette diminution a été attribuée à la disposition qui interdit d’insérer des valeurs dans une lettre non chargée, confiée à La Poste.

Ces quelques lignes d’explication sur la fabrication et l’histoire des billets de banque, étaient nécessaires pour bien faire apprécier les mesures adoptées par la Banque de France, relativement à la confection des nouveaux billets de 25 francs.

Le billet de banque d’une valeur de 25 francs Type 1870

Voici d’ailleurs à ce sujet quelques détails fort explicites empruntés au Journal Officiel :

« A peine décrété, le billet de 25 francs était l’objet des études les plus actives dans les ateliers de la Banque de France. Des considérations de l’ordre le plus élevé, et la nécessité de soustraire les nouveaux billets à une trop facile contrefaçon ayant fait repousser à priori toute idée de fabriquer des billets provisoires, empruntant l’apparence d’assignats aux procédés typographiques rapides qu’il aurait bien fallu employer, on a recherché immédiatement le moyen de supprimer les longs délais résultant de la création d’un type, composition et dessin des vignettes, des médaillons, … »

« On a supprimé ces délais en décidant qu’on emploierait un cliché gravé autrefois pour le billet de 50 francs, et qui n’avait pas été utilisé. Ce cliché, premier essai du système maintenant suivi par la Banque pour la composition de ses vignettes a l’avantage de répondre et de se prêter aux perfectionnements qu’elle poursuit. »

« Il ne fallait pas songer à employer un papier spécialement filigrane pour cette coupure ; la gravure des matrices, l’enfonçage et le montage des toiles, la fabrication du papier, eussent, à elles seules, demandé plus de trois mois ; on s’est contenté de chercher dans le commerce un papier vergé peu commun, résistant et facile à reconnaître. Les 500.000 premiers billets seront fabriqués sur ce papier. »

« Tous les moyens possibles ont été pris pour accélérer l’impression, tout en continuant à l’entourer des garanties qui font du billet français, la monnaie fiduciaire généralement reconnue comme la plus sure et la plus parfaite en sa fabrication. »

« Les versos sont déjà sous presse et dans le courant de la semaine on aura un certain nombre de billets ; mais la fabrication ne commencera à produire, en quantité notable, qu’au 1er septembre. Du 1er au 15 elle fournira 4.000 billets par jour, à partir du 15, elle en fournira 10.000. »

« La plus grande difficulté que trouve la rapidité de la production, c’est le numérotage, indispensable cependant à la régularité du compte de la circulation, et qui a tellement laissé à désirer dans les billets provisoires de 100 francs fabriqués en 1848. »

Ajoutons encore que la création de billets de banque de vingt-cinq francs, devenus indispensables par suite de la rareté de l’or, facilitera considérablement les transactions du petit commerce, et réalisera l’idéal de bien des gens à petite bourse, pour lesquels le billet de banque de 100 francs ou même de 50 francs était une chimère, la possession de quelques échantillons de ces précieux petits chiffons de papier, qui disputent à l’or son prestige et son influence.

M. AUBRAY

Le rangement des billets de banque

Les billets de la Banque de France se rangent dans un album pour classer les billets de type petit format ou un album de rangement de grande taille.

Album pour billets

Album pour billets

La valeur des billets de banque

Pour connaître la valeur des billets de banque français découvrez le catalogue de cotes : « La cote des billets de la Banque de France et du Trésor ».

La cote des billets de la Banque de France et du Trésor

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