Les timbres-poste français

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS

Les timbres-poste français

Les timbres-poste en France dans le « Paris du XIXè siècle ».

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS

Quand on entre dans Paris par la porte d’Orléans, on aperçoit, se profilant sur le boulevard Brune, en regard des fossés des fortifications, un vaste ensemble de constructions en briques rouges rehaussées de pierre de taille, divisé en trois parallélogrammes : c’est la nouvelle Manufacture des Postes et des Télégraphes.

Autrefois, les dépôts et les ateliers étaient disséminés dans divers quartiers : au fort d’Ivry, au Trocadéro, à l’avenue de Suffren, rue Bertrand, rue Duroc et ailleurs encore.

Quand l’Etat se décida à fabriquer lui-même ses timbres-poste, jusque-là fournis par la Banque de France, il s’installa dans l’atelier créé par la Banque elle-même, rue d’Hauteville. Mais l’importance de la circulation postale allait toujours croissant et de nouveaux services étaient, chaque année, créés pour satisfaire le public. Il fallut songer à ériger un édifice suffisant pour loger et centraliser le matériel aussi bien que les opérations qui en dépendent.

De là cette manufacture du boulevard Brune, ouverte depuis quatre ans seulement et qui n’a pas coûté moins de quatre millions. Mais l’Etat parait avoir été l’heureux bénéficiaire de cette création monumentale.

Aucun pays du monde n’en possède une pareille. La fabrication y est aussi parfaite qu’économique. Nous laisserons aujourd’hui à part le Télégraphe pour ne nous occuper que de la Poste.

On se rend facilement compte des exigences formidables auxquelles elle est appelée à pourvoir. Timbres-poste de toute catégorie, mandats, cartes postales, cartes-lettres, enveloppes pneumatiques, « petits bleus », bons au porteur, bandes, etc., tous ces articles sortent des ateliers et avec quelle abondance ! C’est la monnaie fiduciaire de la Poste, s’il vous plaît ! Chacun de ces carrés de papier, si mince soit-il, représentera tout à l’heure une somme d’argent.

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS  – VUE D’ENSEMBLE DES ATELIERS
LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS - VUE D'ENSEMBLE DES ATELIERS

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS – VUE D’ENSEMBLE DES ATELIERS

Aussi, ne faut-il pas s’étonner de la sévérité méticuleuse qui règle cette fabrication dans ses infimes détails.

Chaque feuille de papier qui sortira des magasins pour être livrée devra être représentée au contrôle après qu’elle aura été convertie en valeurs de l’Etat. Le moindre déchet, la moindre maculature, la moindre perte devra entrer en compte. Mais la régularité du travail est telle que, pendant les deux dernières années, il n’a pas été relevé d’erreur lors des vérifications trimestrielles. Le papier une fois fourni — on se le procure par voie d’adjudication l’Etat ne doit plus rien qu’à lui-même. C’est lui qui achète les couleurs et les broie pour en faire les encres bleue, verte, rouge, jaune, noire, blanche, destinées à ses presses. Il y a trois broyeurs qui fonctionnent en permanence.

Commençons par la première opération. Les feuilles sur lesquelles seront imprimés les timbres-poste devront en contenir trois cents.

Elles seront blanches. Il s’agit de les quadriller et de telle sorte qu’elles défient la contrefaçon. Plusieurs presses sont affectées à cette disposition préparatoire.

Une fois séchées, les feuilles sont passées aux presses voisines pour l’impression de la vignette.

Ah ! cette figurine ; si vous saviez avec quelle soin religieux, le poinçon en est établi ! Ce n’est pas si aisé d’obtenir un modèle qui contente tout le monde. On a vu les plus attrayants concours demeurer stériles. Le dernier, institué par la République, n’aboutit pas.

On avait tout fait cependant pour mettre à l’aise l’imagination des artistes. En dehors des mots : République française, qui devaient être inscrits dans la vignette, toute allusion politique devait être proscrite et les emblèmes à choisir devaient être empruntés à la Paix, à l’Industrie, au Commerce, à la Justice, à la Loi, à la France.

Trois primes étaient décernées.

La première fut attribuée à M. Jules Sage, la seconde à M. Chaplain, alors simple prix de Rome et qui depuis a obtenu la médaille d’honneur du Salon, a composé un cartouche des Armes de Paris, et fourni à la Banque de France la cire du filigrane de son billet de banque de 20 Francs Noir, et qui est entré à l’Institut ; et la troisième prime revint à M. Pacault.

En dépit du mérite intrinsèque des compositions et du talent de leurs auteurs, aucune des images proposées ne prévalut.

Encore dernièrement, le Ministre du Commerce, désireux de lancer une nouvelle vignette en 1900, s’est adressé à l’éminent graveur, M. Roty, qui a commencé par décliner cette offre fallacieuse, et qui ne l’a reprise que sur les instances de l’habile et actif directeur général des Postes, M. Mougeot. Le public recevra donc de la Poste, sous la forme de trois timbres différents et inédits, ses étrennes en 1900.

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS – IMPRESSION DES TIMBRES
LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS - IMPRESSION DES TIMBRES

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS – IMPRESSION DES TIMBRES

Ces nouveautés émaneront de trois artistes également aimés : M. Luc-Olivier Merson, M. Roty, et un autre élu, qui ne sera pas M. Chaplain ; celui-ci étant récusé parce qu’il a été l’un des jurés du Concours des artistes dont je viens de parler et qui ne donna qu’un résultat négatif.

En attendant que ce troisième compositeur soit trouvé, M. Luc-Olivier Merson prépare aux philatélistes une remarquable surprise (il y a un quart de siècle qu’ils l’attendent !) et M. Roty fera passer dans la figurine qu’il a consenti à dessiner, le reflet de la merveilleuse médaille de l’Exposition Universelle qui sortira bientôt de ses mains.

Une innovation depuis longtemps souhaitée et que nous emprunterons à l’étranger consistera dans la forme variée des timbres.

On ne se contentera pas d’en produire de quadrangulaires, comme on s’y est résigné jusqu’ici. Il y en aura de forme octogonale, hexagonale et ovale, à l’instar de ceux du Nouveau-Monde, qui sont si recherchés des collectionneurs et que l’on rencontre dans les albums à la mode.

On a justement pensé que cette diversité de cadres et de modules servirait excellemment l’imagination fantaisiste des artistes appelés à en tirer parti.

En retour, les trois timbres qui feront leur apparition en 1900 seront d’une même couleur.

Seuls, les anciens continueront de s’imprimer en plusieurs couleurs.

Le modèle adopté, il faut en assurer la reproduction avec une intégralité et une unité rigoureusement mathématiques. Pas un timbre qui se différencie des autres. La planche est enfin coulée et chaque feuille qui passe sous les cylindres recevra son empreinte. Voilà donc notre feuille de trois cents timbres, quelle que soit la couleur, recueillie par les receveurs. Il va falloir en gommer le verso. Cette opération était autrefois toute manuelle. Imprégnées de colle, les feuilles devaient être étendues sur des claies en quantité considérable, être portées au ventilateur où elles attendaient qu’elles fussent totalement séchées en se gondolant. D’où des allées et des venues interminables, une main-d’œuvre multiple, des pertes de temps et d’argent, l’encombrement inouï de dix mille claies. Tout cet attirail primitif a disparu.

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS – LA MACHINE A GOMMER et LE SÉCHOIR MÉCANIQUE
LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS - LA MACHINE A GOMMER et LE SÉCHOIR MÉCANIQUE

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS – LA MACHINE A GOMMER et LE SÉCHOIR MÉCANIQUE

Deux machines verticales s’emparent des feuilles après qu’elles les ont enduites de gomme à l’aide d’un transmetteur et d’un barbotteur, et elles les transmettent tendues sur des barres transversales et promenées de haut en bas sous l’action des ventilateurs à air chaud, jusqu’à ce que, à l’extrémité de cette série d’échelles mécaniques, elles ressortent de l’engrenage non seulement gommées, mais absolument séchées et unies.

C’est alors que l’on procède au perforage des timbres, ce qui permettra au public de les détacher sans difficulté de la souche à laquelle ils adhèrent. Une machine spéciale a été inventée qui exécute avec une précision et une rapidité surprenante ce pointillé : 6.800 feuilles de 150 timbres en un jour ! Il n’y aura plus qu’à vérifier ces imprimés, à les compter, à les empaqueter ; et ce sont des mains légères et déliées, des mains de femmes, qui achèveront la toilette des timbres-poste, avant qu’ils ne soient livrés à la consommation.

Je ne vous indique sommairement ici que la fabrication des timbres puisqu’ils représentant le principal article et la plus grosse recette du monopole de l’Etat.

Il serait tout aussi intéressant de faire assister le lecteur à la confection des mandats, que d’abord on devra filigraner, puis imprimer, ensuite numéroter mécaniquement par un système qui appartient en propre à l’initiative française, et enfin classer par deux cents formules. Quelle coûteuse et fatigante besogne autrefois que ce classement ! Aujourd’hui les liasses de mandats se déposent sur une immense table tournante en fer, d’un rayon de dix mètres et il suffit de deux ouvriers commodément assis pour faire le tri et le classement à mesure que la table fait dérouler sous leurs yeux les timbres en tas. Voici encore une autre machine qui gomme le bord des cartes-lettres, une autre qui les plie, une autre qui ferme les enveloppes pneumatiques. Avec quelle dextérité les tout jeunes gens à qui ce dernier outil est confié expédient une besogne qui réclamait, il y a plusieurs années encore, dix fois plus de personnel et de temps !

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS – GOMEL DANS SON CABINET
LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS - GOMEL DANS SON CABINET

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS – GOMEL DANS SON CABINET

On suppose bien que cet organisme mécanique et administratif ne s’est pas formé tout seul : il est l’œuvre de l’un de nos postiers les plus éminents, M. Gomel, dont la manufacture actuelle est l’« enfant ». Il y a de longues années que ce fonctionnaire modèle appartient à l’Etat. Il était déjà préposé à la direction du premier atelier possédé par l’Etat rue d’Hauteville.

Lorsqu’on décida l’établissement autonome et complet du boulevard Brune, M. Gomel se piqua d’honneur de l’installer dans des conditions d’air, de lumière, de commodité et de praticité sans précédent. L’Administration fut heureuse d’adopter ses plans pour la construction et l’appropriation du rez-de-chaussée, avec ses vingt-huit presses et des deux étages avec galerie qui existent à cette heure.

L’ordonnancement en est tout simplement admirable. Le jour, qui tombe verticalement, circule partout. Toutes les opérations de la fabrication sont coordonnées de manière à éviter tout déperdition de minutes, car le temps est compté, de toute superfluité de main-d’œuvre.

On est frappé de l’ordre, de la netteté et de l’harmonie industrielle qui règnent dans tous les compartiments. La tenue des ouvrières et des « dames employées » comme les appelle la galanterie de l’administration, est exemplaire.

Tout ce petit monde, qui se compose de 267 personnes, a l’air content et c’est allègrement qu’il fait rouler les machines et qu’il accomplit son labeur quotidien. Ce n’est pas un atelier, c’est une famille que cette ruche à laquelle M. Gomel apporte son autorité, sa compétence de tous reconnue, et aussi sa politesse et sa douceur. On n’y perçoit que le bruit des appareils toujours en marche, qu’actionnent deux moteurs d’ensemble trois cents chevaux.

La plupart des machines mises en mouvement sont de l’invention de M. Gomel qui les a fait breveter à son nom et qui s’attache à les perfectionner sans cesse. La Légion d’honneur est venue récompenser l’inventeur et le directeur et ce jour-là a été une fête pour tous les travailleurs placés sous ces ordres.

Cette solidarité a eu pour le public comme pour l’Etat les résultats les plus enviables.

Avec un pareil organisme, ce chef exemplaire et ce personnel aussi intelligent et aussi diligent que discipliné, Paris et la France, qui sont quelquefois exposés à manquer de lettres, sont certains de ne jamais manquer de timbres-poste ni d’aucun des papiers fiduciaires que lui vend l’Etat.

De son côté, l’Etat est arrivé à fabriquer tous les articles dont il a besoin à un prix exceptionnellement réduit. C’est ainsi que l’Etat a tiré de son usine, l’année dernière, 1 milliard 573 millions de timbres-poste de toute catégorie à raison de 20 centimes le mille. Il a été fabriqué 61 millions de cartes postales à 2 francs 16 le mille et 8 millions 300.000 cartes-lettres à 4 francs 90 le mille. Les cartes télégraphiques et les enveloppes pneumatiques sont produites à aussi bas prix. Les ateliers ont rendu 28 millions de bandes timbrées à 1 francs 26 le mille.

Il en est sorti 6 millions 200.000 bons de poste à 12 francs 95 le mille et 24 millions de mandats à 5 francs 54 le mille.

Si le fisc n’abaisse pas ses tarifs en mettant de 15 à 10 centimes le prix de la lettre, ce n’est vraiment pas la faute de sa fabrique !

Ajouterai-je, en façon de corollaire, que tous les pays qui ont réduit la taxe des lettres à deux sous ont été rémunérés de ce sacrifice, purement passager, par l’accroissement de la circulation postale ? Si l’on formule une comparaison entre l’Angleterre et la France par exemple, celle-ci a transporté 1 milliard 616 millions 416.667 articles en 1895, alors que l’Angleterre en a transporté près du double.

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS – LES POINTILLEURS
LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS - LES POINTILLEURS

LES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS – LES POINTILLEURS

Un peu de statistique fera toucher du doigt les différences signalées entre les principales nations faisant partie de l’Union Postale et la France. Je les emprunte aux rapports officiels communiqués aux Chambres.

La Grande-Bretagne n’a pas traité moins de 2 milliards 690 millions 932.000 correspondances ou opérations postales.

L’Allemagne en a expédié 2 milliards 608 millions 552.000.

La France arrive ensuite avec 1 milliard 653 millions 378.000 lettres ou opérations.

Mais les Etats-Unis dépassent chacune des trois puissances européennes. Ils figurent au tableau général pour 3 milliards 967 millions 717.000.

De tous les Etats dont les recettes postales forment l’un des chapitres budgétaires importants, l’Allemagne est, sur le globe, la plus favorisée. Elle encaisse, de ce chef, plus de 350 millions de francs annuellement.

Les Etats-Unis en recueillent 320, sans recourir à l’aide du télégraphe dont ils n’ont pas retenu le privilège.

L’Angleterre se procure par ce moyen une perception qui dépasse 315 millions.

La France atteint environ 200 millions.

L’écart entre notre pays et ceux que je viens de nommer est grand.

Il ne paraît pas douteux qu’il est dû principalement à la cherté de l’affranchissement postal et de la dépêche télégraphique.

Nous sommes demeurés dans une condition d’infériorité d’autant moins explicable que l’on a vu les recettes de l’État justifier et compenser, par leur accroissement, toutes les améliorations qui ont été introduites dans le service national.

Peu à peu toutefois l’esprit fiscal tend à s’effacer pour faire place à un progrès raisonné de l’institution et le mouvement décentralisateur achève d’imprimer à cette vaste administration qui n’emploie pas moins de 75.000 personnes une impulsion conforme aux intérêts et aux besoins du public.

Chaque département, chaque centre, chaque commune entend être enfin de servie aussi complètement que l’exigent et les convenances locales et la marche générale des société modernes qui disposent d’instruments de transport et de circulation si puissants.

C’est cet éveil des initiatives de la province que le sous-secrétaire d’État actuel, M. Mougeot, a si opportunément saisi et qui déterminera, d’ici à deux ans au plus, l’extension des bienfaits du téléphone à toute la France !

L’excellent mécanisme de la manufacture nouvelle, qui ne dépense pas un million par année, en tout, ne sera pas étranger à un ensemble de réformes, désormais prochain et inévitable, qui mettra le régime postal de la France à la hauteur des nécessités de la vie sociale et du rôle qui nous est assigné dans la civilisation universelle.

E.M

Les timbres-poste français – Le succès des années complètes de timbres de France

Les collectionneurs qui souhaitent posséder tous les timbres émis depuis 1849, ont bien intérêt à acheter les timbres des années les plus courantes et à fort tirage, à travers l’acquisition d’années complètes. Ce procédé permet de gagner du temps et de l’argent.

Découvrez par exemple dans nos années complètes, l’année complète des timbres de l’année 1967 qui est composé d’une pochette cristal comprenant l’ensemble des timbres gommés du programme philatélique de l’année 2067, soit 33 timbres.

Année complète des timbres français - 1967

Année complète des timbres français – 1967

Les timbres-poste français – Les albums de rangement pour les années complètes de timbres de France

Les années complètes peuvent se ranger dans tous les matériels philatéliques habituels comme les classeurs et les albums pour timbres. Il est certain que le materiel du parfait collectionneur de timbres est peu encombrant. Il comprend tout d’abord le catalogue, l’album ou le classeur, la loupe, la pince

De préférence, prenez un album avec une reliure démontrable avec des feuilles mobiles pour ranger les timbres. Ce système vous permet de le tenir à jour pour vos albums spécialisés, et vous laisse toute possibilité de compléter à votre guise sur toute la durée de votre collection.

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Les timbres-poste français – La valeur et la numérotation des années complètes de timbres de France

Catalogue timbres de France

Catalogue timbres-poste Français

La cote et la référence des années complètes de timbres de France, sont répertoriés dans le catalogue Yvert et Tellier.

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